Le 1er mai, dans nombre d’établissements scolaires, il n’y avait pas classe. Mais certains enseignants, passionnés, se sont rendus à l’école pour célébrer la Journée internationale du travail. Une célébration aux allures de revendications, fait remarquer Damon Diakité, proviseur de lycée. «Aujourd’hui, nous avons de sérieux problèmes, et du côté du gouvernement et du côté des établissements», regrette ce syndicaliste.
Pour cet autre enseignant, Isamel Diallo, «les enseignants rencontrent beaucoup de difficultés. Et ces difficultés ne peuvent être surmontées que par l’Etat qui doit s’impliquer d’avantage et ne pas se limiter aux petites inspections dans les écoles».
Interrogé sur la grève déclenchée par les enseignants contractuels, l’enseignant se montre plutôt mesuré: «Je dirai que le moment est très mal choisi pour se mettre en grève. Maintenant, si les contractuels décident d’arrêter les cours, ce n’est pas bon pour eux. Néanmoins, je les comprend. S’ils ont attendu la dernière minute pour réagir, c’est qu’antérieurement les conventions n’ont pas été respectées».