Guinée: 15 ans après leur lancement, les 72h Du Livre continuent d’attirer du monde... mais peu de lecteurs

Le 30/04/2023 à 09h19

VidéoComme chaque année, Conakry vibre au rythme de la quinzième édition des 72heures Du Livre en ce mois d’avril finissant. Cette année, le thème, «Afrique, littératures et identités», a permis d’aborder les problèmes liés à la promotion de la lecture.

Au programme cette année, il y avait nombreuses activités portant, entre autres, sur les ventes-dédicaces et table-rondes. A ce titre, l’ancien Premier ministre et écrivain, Ahmed Tidiane Souaré dira: «Je suis membre de l’association des écrivains de Guinée. Puisque je suis convaincu que c’est par le savoir et le savoir faire que nous atteindrons les objectifs de développement de notre pays et que cela ne pourrait se conquérir qu’à travers les livres, d’où l’objet de ma présence».

En marge des 72 heures Du Livre organisé par l’Harmattan Guinée, l’homme politique guinéen, Aliou Bah, a présenté son ouvrage intitulé Agir pour la Guinée, qui aborde l’histoire mais aussi l’actualité politique récente de la Guinée. Autour de lui, il y a eu du monde. L’auteur dira à ces gens venu l’écouter que son livre: «Est une réflexion multifonctionnelle d’un engagé politique. Qui parle de ma vision de la société guinéenne en terme de diagnostic mais surtout en terme de perspectives. C’est un livre reparti en trois grandes partie. La première parle de la société guinéenne de façon générale lue sous l’angle de la morale, de l’éthique et des pratiques politiques. La deuxième partie évoque les défis contemporains et des enjeux du futur, en fin la troisième partie est consacrée aux réformes nécessaires pour le développement la Guinée».

Il faut surtout signaler que les maisons d’éditions, elles, n’ont pas pu écouler siffisemment de livres, faute d’acheteurs. Ousmane Bah, responsable commercial de la maison d’édition Gandhal, estime à ce titre: «Il y a quand même du monde mais la vente est faible. On achète pas de livre. C’est pourquoi nous essayons de ramener la littéraire de jeunesse dans les écoles».

Par le360
Le 30/04/2023 à 09h19