Des bus plus âgés que la majeure partie des passagers qui les prennent, des routes étroites et mal entretenues, des contrôles techniques inexistants, mais aussi et surtout le non respect du code de la route, sans parler des cas de fraudes et de surcharge permanente des véhicules. S’ajoutent à cette liste déjà longue, le mauvais contrôle routier justifié par le manque de moyens dont disposent les forces de l’ordre, mais aussi et surtout la corruption.
Tant et tant de raisons qui expliquent, selon plusieurs citoyens, la recrudescence des accidents de la circulation.
Au lendemain du plus grave accident de la route de l’histoire du Sénégal, le président Macky Sall, a ordonné, lundi 10 janvier, la tenue d’un Conseil interministériel sur la sécurité routière. Le chef de l’Etat s’est engagé à valider toutes les mesures qui en découleront.
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Cependant, les Sénégalais ne semblent pas optimistes. Des mesures similaires, il y en a tellement eu dans le passé, sans que rien ne change concrètement.
Au pays de la Teranga, tout le monde est convaincu qu’un cycle vicieux se perpétue dans une succession de drames, d’indignations, de mesures non appliquées et d’impunité... et de nouvelles hécatombe routières qui suivront inéluctablement.