L’Imam El Hadji Lamine Mangane rappelle l’importance de cette nuit sacrée «la Nuit du Destin est un moment de grâce et de miséricorde divine. Les croyants y multiplient les actes d’adoration, car une seule nuit équivaut à mille mois d’adoration. C’est une opportunité unique pour obtenir le pardon de Dieu et renforcer sa foi.»
Chez les Tidiane, cette nuit de prière et de recueillement est toujours célébrée dans la nuit du 26 au 27 Ramadan. Les fidèles tidianes se réunissent dans les mosquées et dahiras pour réciter le Coran, invoquer Dieu et renouveler leur engagement spirituel.
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Malick Gassama et Ousseynou Ba, disciples tidianes, soulignent l’importance de cette nuit pour leur communauté «pour nous, cette nuit est un rendez-vous spirituel incontournable. Elle nous permet de nous reconnecter à Dieu et de suivre les enseignements de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif, en renforçant notre foi par la prière et la méditation.»
Contrairement aux Tidiane, la communauté mouride ne fixe pas de date précise pour la célébration de Laylatul Qadr. Elle est généralement observée un jeudi durant les dix dernières nuits du Ramadan, considérées comme les plus bénéfiques. Cette année, la Nuit du Destin chez les mourides a coïncidé avec celle des Tidiane, une rare occurrence.
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Chez les Mourides, cette nuit est marquée par des récitations coraniques et des invocations intensives. Djibril Sall, disciple mouride, explique l’ampleur des actes d’adoration effectués «nous accomplissons 313 récitals du Coran, un million de Salatoul Ala Nabi (prières sur le Prophète) et un million de Bismillah (formules au nom de Dieu). C’est une nuit de purification, de quête de bénédictions et de renforcement du lien avec Serigne Touba.»
Une nuit, une foi commune malgré les différences dans la manière de la célébrer, la Nuit du Destin reste un moment de grande ferveur pour toutes les confréries musulmanes. Dans les mosquées, les zawiyas et les foyers, les fidèles s’unissent dans la prière, cherchant le pardon divin et la bénédiction d’Allah. Une nuit où le temps s’arrête, où la foi s’intensifie et où les âmes espèrent la miséricorde du Très-Haut.
