Avec l’absence de passerelles, des embouteillages incessants et des accidents à répétition, la RN1 est devenue un véritable traquenard pour ceux qui n’ont d’autre choix que de se risquer à traverser.
«Si la passerelle était rétablie, ce serait une véritable bouffée d’air pour nous. Chaque jour, nous mettons nos vies en danger en tentant de traverser cette route. Nous sommes ici tous les jours pour travailler. Les enfants, les talibés, tout le monde traverse cette route pour vaquer à ses occupations. On prend des risques, mais il n’y a pas d’autre option», a témoigné Rokhaya Diouf, commerçante installée en bord de route.
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Pape Niang, un autre usager de la route, partage cette opinion. «C’est totalement inacceptable. Nous demandons la réinstallation de la passerelle. Si cela n’est pas possible immédiatement, il faudrait au moins envoyer des agents de la circulation pour réguler le passage. En principe, les piétons devraient pouvoir traverser en toute sécurité, mais ici, ce n’est pas le cas. Traverser sans autorisation, c’est risquer sa vie. Tout le monde ne connaît pas les règles de circulation», déclare-t-il, déplorant l’absence de mesures de sécurité sur cet axe saturé.
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Les passerelles, indispensables pour assurer la sécurité des piétons, avaient été retirées en janvier 2024 à la suite de plusieurs incidents impliquant des convois hors gabarit.
Toutefois, cette décision a laissé un vide dangereux, obligeant les piétons à se faufiler entre les véhicules, avec des conséquences dramatiques. «Les accidents sont fréquents. Même pendant le dernier mois de ramadan, une moto Jakarta a mortellement percuté quelqu’un ici. Nous avons besoin d’une passerelle ou d’agents de la circulation pour gérer cette situation», ajoute Pape Niang.
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Face à cette situation alarmante, les autorités ont lancé un programme spécial visant la reconstruction de passerelles. Ce projet d’amélioration des accès routiers à Dakar prévoit la construction de 10 nouvelles passerelles, avec une priorité donnée à celles de la Nationale 1.
