Dans la zone nord de Libreville, un projet vieux de deux décennies s’est concrétisé à la ferveur des fêtes de fin d’année. Il s’agit du jardin des Neuf Provinces du Gabon. Imaginée par Wilma Sickout Assélé, promotrice des arts premiers et de l’authenticité africaine, ce site reflète la richesse culturelle, économique et environnementale du Gabon. Espace unique, ce site fait le bonheur des promeneurs comme Orphée et Jean- Jules. «Ça change un peu le visage de la ville et puis, c’est vraiment paradisiaque pour certaines personnes qui peuvent venir faire des prises d’images», confie Orphée Mayina, journaliste.
Fraîchement inauguré par les autorités municipales de la ville, le jardin des Neuf Provinces reste malheureusement encore fermé au public. Et ça, Jean Jules le regrette fortement car, selon cet enseignant ce lieu a de quoi attirer, «Ce lieu est tout indiqué pour se distraire et méditer», a-t-il dit, dépité.
Lire aussi : Gabon: Libreville prête à briller pour les fêtes
Pour célébrer le passage à la nouvelle année, c’est une fin de semaine riche en événements. Au programme, concerts publics, festival, musique dans les boîtes de nuit, et gastronomie d’ici et d’ailleurs, à l’image de celle bien aimée du Maroc qui s’est invitée à la fête. «On a plusieurs spécialités. Aujourd’hui, on a fait uniquement des plats avec des repas consistants: riz, poulet et autres. On a aussi le thé marocain et des biscuits faits à base de pâte sablée», explique Aimé Bagou, le restaurateur.
De la pâtisserie en passant par le couscous ou le thé marocain de ce fast food installé sur le site du quartier d’affaires en construction sur le front de mer à Libreville, Hamad est un Égyptien qui a désormais ses habitudes ici. «J’ai mangé les boulettes et les frites. La viande aussi est au menu. J’adore spécialement le thé marocain... Vraiment j’invite le public à partager ces moments ici», lance-t-il.
Mais l’après fête se prépare déjà pour Boris. Enseignant dans un Lycée français de Libreville, il a une grande passion pour la pêche. Avec sa grande canne, il tente de faire les provisions du lendemain sur cette plage qui grouille de monde plus loin en cette veille de fête. «Je suis déjà fan de l’Estuaire. Mon père m’a appris à pêcher. C’est une vieille passion pour moi», déclare-t-il.
Lire aussi : Abidjan: des lumières pour entretenir la flamme des fêtes
Si pour certains le réveillon est un moment très attendu, pour d’autres, il reste un gouffre financier. Quoi qu’il en soit, les fêtes de fin d’année sont l’occasion de faire une introspection personnelle et de prendre de nouvelles résolutions.
