La Brigade citoyenne, instituée le 20 août 2023, est née de la volonté de doter le Mali d’un levier de mobilisation citoyenne, de civisme, de solidarité, de protection de l’environnement, de promotion de la paix et de cohésion sociale.
Le ministre en charge du département des sports et de la construction citoyenne Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a rappelé que «la brigade citoyenne s’articule autour de dix domaines: promotion des actions environnementales, sensibilisation à la santé, activités éducatives, actions sociales, promotion de la sécurité routière, promotion de la paix et de la tolérance, initiatives artistiques pour le changement social, mode de vie sain, actions pour la préservation du patrimoine culturel et promotion de la citoyenneté active».
Le ministre Fomba estime que «ces interventions font des jeunes des acteurs du changement et sentinelles de civisme».
Pour sa part, le Premier ministre du Mali, le général de division Abdoulaye Maïga, estime que «les jeunes de la brigade citoyenne sont la preuve vivante que le Mali peut compter sur une jeunesse consciente, débout, engagée et déterminée. Ces jeunes incarnent l’espoir d’un Mali nouveau, résilient et solidaire».
Il ajoute «qu’en seulement deux années, ils ont démontré que la brigade citoyenne n’est pas une réponse ponctuelle à une conjoncture mais un mouvement structurant et pérenne désormais enraciné dans toutes les régions du Mali». Il précise aussi «qu’à travers tout le pays, leurs réalisations sont nombreuses et inspirantes. Leurs actions bien que parfois modestes dans leur forme portent en elles les germes d’un changement profond».
Enfin le général Maïga dira que «les actions des jeunes de la brigade citoyenne rappelle que chaque geste citoyen aussi simple soit-il participe à l’édification d’une nation forte, unie résolument tournée vers l’avenir».
Pour l’hôte du jour, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, Premier ministre du Burkina Faso «nos nations ont toujours puisé leur force dans la jeunesse, énergie vive et levier décisif capable de façonner l’histoire et de transformer le rêve collectif en réalité». Il ajoute que «les jeunes sont le fer de lance de nos nations et le pilier des dynamiques de progrès. Les jeunes sont appelés à remplacer les aînés qui eux aussi ont participé activement au développement socioéconomique de leur pays».
Pour réussir cette succession générationnelle, le Premier ministre du Faso estime que «les jeunes doivent cultiver en eux les valeurs humaines, africaines tout en utilisant leurs forces et leurs capacités pour créer des richesses».