A Bamako, ils sont nombreux les artisans qui travaillent les feuilles de palmier au bord des artères principales et dans d’autres endroits de la capitale.
Entre leurs doits habiles, les folioles du palmier prennent différentes formes. Elles sont tantôt panier à linge, parfois toiture de maison quand elles ne sont pas un de ces objets qu’on utilise au quotidien.
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En raison de l’abondance, ce savoir-faire est plus répandu dans les régions nord du Mali, parce que, la matière première s’y trouvent à foison.
Le prix des articles varie selon le modèle demandé. A titre d’exemple, les paniers qu’on utilise comme garde-robe sont vendus à 5.000 francs cfa l’unité, les plus petits font 3.000 fcfa.
Selon le président de la Conférence régionale des chambres de métiers du District de Bamako, Adama Traoré, ce secteur a besoin d’être révolutionné par les nouvelles technologies, car dit-il, il se trouve que les précurseurs de cette branche d’activité au Mali sont pour la plupart des gens qui n’ont suivi d’études.
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Ces artisans ont besoin de l’appui des designers pour mieux valoriser ce qu’ils font.
Ces artisans contribuent à l’économie nationale à travers leur participation aux foires nationales, régionales et internationales.
Ce secteur mérite une attention particulière des autorités et partenaires au développement pour davantage contribuer à l’essor économique du Mali.