L’école de la fondation Karama, sise sur une île à Badalabougou, victime d’inondation lors de la saison des pluies passée, a bénéficié du soutien des ambassadeurs et consuls accrédités au Mali. Ceux-ci ont offert une enveloppe de 2 millions de francs cfa à l’administration scolaire de l’école pour l’aider à surmonter ces moments difficiles. Ils étaient accompagnés par le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané.
Ce fonds a été collecté lors du premier bazar diplomatique tenu le 30 novembre dernier. Pour le doyen du corps diplomatique, Hadi Shebli, ce don ne va pas répondre à tous les besoins de l’école et assure que que les initiatives vont continuer au profit des enfants. Pour lui, «l’objectif de la diplomatie n’est pas seulement de renforcer les liens au niveau officiel, c’est aussi, de renforcer les liens entre les populations du monde entier.»
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La rentrée des classes qui devait se tenir début octobre avait été reportée au 4 novembre en raison de «l’état de catastrophe nationale» liée aux récentes inondations, a indiqué en septembre dernier le ministère de l’Education nationale dans un communiqué.
Au Mali, les inondations ont fait 75 morts et 148 blessés depuis le début de la saison des pluies. Plus de 250.000 personnes sont sinistrées, selon la dernière réunion du comité interministériel de gestion des crises et catastrophes. Des milliers d’entre elles, dont une grande part d’enfants, ont trouvé refuge dans des écoles.
Driss Isbayene, ambassadeur du Maroc, estime que ce geste aidera l’administration scolaire à reconstruire l’école de la fondation Karama située sur une île appelée Dialagoun à Badalabougou. Il a souligné que ce geste symbolique a tendance à se répéter avec les autres bazars diplomatiques avant d’ajouter que «l’humanitaire est un secteur très actif au Mali et que le le club des ambassadeurs et consuls accrédités au Mali fera de son possible pour soutenir les populations en situation de détresse.»
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Pour sa part, Amaïchata Salamanta, enseignante à l’école de la fondation Karama dira que les responsables de l’école avaient besoin d’une telle visite pour constater de visu ce qu’ils traversent comme difficultés pour pouvoir assurer les cours aux enfants.
Pour arriver à l’école de la fondation Karama, il faut emprunter une pirogue motorisée, car celle-ci est construite sur une île dans la capitale malienne. En attendant la reconstruction de cette école, les élèves prennent les cours sous les arbres ombrageux dans la cour. Les élèves viennent de Badalabougou, Magnambougou, le quartier Sans Fil, l’île manguier et l’île Dialagoun.
