Le secteur des motos-taxis est convoité par bon nombre de jeunes sans emploi en raison des revenus qu’il génère. Ainsi, beaucoup d’entre eux ont fini par abandonner leur métier d’origine pour s’adonner à ce mode de transport prisé des Bamakois car flexible dans des rues souvent congestionnées et surtout plus économique. Un succès à l’origine de l’explosion de l’offre qui dépasse désormais la demande
Ainsi, il n’est pas rare de voir dans la capitale malienne des conducteurs de motos-taxis faire le pied de grue le long des artères principales, des marchés, des gares routières à attendre un éventuel client.
Pour Yacouba Dembélé, un conducteur d’un de ces engins réussir à gagner 10.000 fcfa par jour relève du parcours du combattant. Pour lui, le secteur doit être mieux organisé.
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Mamadou Danioko, un autre conducteur, explique que dans un passé récent il trouvait facilement des clients, alors qu’actuellement, il faut vraiment patienter pour en trouver.
Le nombre de motos-taxis n’est pas le seul facteur que déplorent certains acteurs du secteur. Bourama Sogoba accuse certains de ses confrères de «ne pas savoir conduire, ne connaissent pas le code de la route». Ce sont ces gens qui jettent le discrédit sur l’activité. Il a également critiqué le comportement de certains agents de police qui les verbalisent sans raisons valable pour leur soutirer de l’argent.