Né en 1922, feu Djeli Baba Sissoko, auteur-compositeur et grand maître du ngoni, instrument de musique à cordes d’Afrique de l’Ouest, a dédié sa vie aux contes traditionnels et récits qu’il faisait vivre de sa voix à la radio nationale du Mali tous les mardis soirs jusqu’à son décès le 25 décembre 2001. À travers ses contes, il éveillait les consciences de la population malienne.
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Cet art de la parole, transmis de génération en génération, a été enseigné dès son plus jeune âge à son fils Souleymane Sissoko, qui perpétue aujourd’hui cette tradition ancestrale. Les contes regorgent de leçons de vie, de philosophie et de sociologie, apprenant aux gens la culture du vivre ensemble.
Sirafily Diango, enseignant, souligne la portée universelle de ces contes diffusés sur les ondes nationales. Ils abordent l’amusement, l’apprentissage et la formation à travers des épreuves difficiles, véhiculant des leçons indispensables. À l’issue de chaque conte, les méchants sont punis et les bons récompensés, une morale immuable.
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Pour l’enseignant Sirafily Diango, les contes de Djeli Souleymane Sissoko, diffusés sur les ondes nationales, ont une portée universelle. Ils abordent l’amusement, le jeu, l’apprentissage et la formation à travers des épreuves difficiles, véhiculant ainsi des leçons indispensables à la culture du vivre ensemble.
Les contes de Djeli Baba Sissoko et de son fils Souleymane occupent une place prépondérante dans la société malienne. Perpétuant un héritage ancestral, ces griots transmettent, de génération en génération, des récits riches en sagesse et en valeurs.
Diffusés sur les ondes nationales, leurs contes pédagogiques, philosophiques et sociologiques enseignent au peuple malien les vertus du vivre ensemble. Bien plus qu’un simple divertissement, ces contes constituent un véritable patrimoine culturel inestimable.