L’autonomisation des femmes est une condition incontournable dans la lutte contre la pauvreté. C’est dans cet esprit que l’Association mauritanienne pour la promotion et de l’éducation des filles (AMPEF) et le Programme de gestion du littoral ouest-africain (connu sous l’acronyme anglais WACA), ont d’initié plusieurs dizaines de femmes de la commune Sebkha, populeuse banlieue du sud-ouest de Nouakchott, à des activités génératrices de revenus (AGR), à travers les techniques de traitement et de transformation du poisson. Ces femmes et filles, issues des couches vulnérables, sont victimes de la déperdition scolaire.
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Salamata Sy, présidente de l’Association mauritanienne pour la promotion de l’enseignement des filles (AMPEF), présente un groupement d’une vingtaine de femmes de la commune de Sebkha, généralement victimes de déperdition scolaire, qui ont été initiées à toutes les techniques de traitement et de transformation du poisson frais, pour créer les conditions d’un approvisionnement de qualité et de proximité au profit des ménages aux revenus limités dans les zones vulnérables.