Mohamed Cheikh El Ghazouani a officiellement lancé le programme d’urgence pour le développement de la ville de Nouakchott, un engagement pris lors de sa campagne électorale de juin 2024 «Mon ambition pour la patrie» dont l’objectif «vise à répondre aux besoins les plus urgents des populations».
Ce programme est articulé autour de huit principaux axes qui devraient donner une allure plus moderne à cette ville de 1,5 million d’habitants: routes (1,68 milliard), éducation nationale (866 millions), santé (941 millions), eau potable et assainissement (764 million), éclairage public (526 millions), développement durable (56 millions), jeunesse et sports (210 millions) et un volet consacré à la culture.
Pour améliorer la fluidité du trafic à Nouakchott, Ely ould El Veirick, ministre de l’Equipement et des Transports, précise que «le volet routier et de désenclavement bénéficie de 1,68 milliard d’ouguiyas destinés à améliorer la fluidité du trafic à Nouakchott, à travers l’intégration des quartiers populaires, en construisant de nouvelles routes bitumées réparties entre les communes, d’une longueur de 68 kilomètres, une route de contournement autour de la ville d’une longueur de 50 kilomètres, en plus de l’élargissement et du renforcement de la route de l’aéroport.»
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Houda mint Babah, ministre de l’Éducation nationale et de la réforme du système éducatif, présente «un volet éducation auquel sera consacré une enveloppe de 866 millions d’ouguiyas, pour la construction de nouveaux établissements d’enseignement, la réhabilitation et l’élargissement d’autres établissements, en plus de l’amélioration des conditions en milieu scolaire».
Dans le détail, cette enveloppe servira à la construction de 11 écoles primaires et 19 établissements secondaires, ainsi que la réhabilitation de 190 écoles primaires et 21 établissements secondaires déjà existants.