Les différents marchés de la ville de Yaoundé sont inondés de monde depuis quelques jours. Preuve que les fêtes de fin d’année frappent à la porte, particulièrement celle de Noël qui commémore la naissance de Jésus-Christ, le sauveur de l’humanité selon les croyances chrétiennes.
Parler de marchés de Yaoundé, revient à évoquer ceux de Mvog Mbi, Etoudi, Mfoundi, Ekounou sans oublier le marché de Mokolo, le plus grand en Afrique centrale après celui de Mboppi à Douala.
En cette période de fêtes de fin d’année, il est difficile de circuler librement dans ces ces places commerciales à cause du nombre impressionnant de citoyens à la quête des vêtements, des chaussures et des jouets pour les enfants, ces indispensables à la célébration sereine de la fête de la Nativité ce 25 décembre.
«Je suis venue acheter des habits de Noël à mes enfants parce que deux d’entre eux vont communier et le troisième recevra son baptême comme nous le prescrit l’église catholique romaine», témoigne une dame en pleine négociation avec le vendeur pour le convaincre de lui céder une robe pour sa fille de 12 ans à un prix qui ne fera pas trop souffrir son portefeuille.
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Eyenga Véronique avait aussi pour ambition d’acheter un jouet au dernier né de sa famille. Plus loin, les discussions sont animées entre une autre dame et un commerçant au sujet d’une paire de chaussures à la pointure de son fils. Le commerçant lui exige 6.500 fcfa mais la dame ne lui propose que 5.000. Cet exercice semble le plus favorable en cette période car les parents crient au manque de moyens pour satisfaire toute la famille.
Partout en ville, l’ambiance de la fête est bien perceptible. Les débits de boisson ne désemplissent pas de jour comme de nuit. Les déplacements des citoyens d’un quartier à un autre qui sont devenus monnaie courante. D’ailleurs, le coût d’une course en taxi ou en moto-taxi a connu une hausse considérable. Les coins chauds se sont multipliés dans la ville. Cette atmosphère durera jusqu’au 15 janvier 2024.
