«Dans de nombreuses zones, la présence de groupes armés non étatiques actifs aggrave le cycle de la violence en cours, déclenchant des déplacements massifs de population et exacerbant une situation humanitaire déjà fragile», indique dans un communiqué le Forum des ONG internationales en RDC, citant comme source l’INSO (International NGO security organisation), une ONG dédiée à la sécurité humanitaire.
Lundi, le bureau de coordination humanitaire de l’ONU (Ocha) avait alerté sur la «violence galopante» et les «besoins humanitaires croissants» dans l’est de la RDC. Les Nations unies ont placé la gravité de cette crise «au niveau maximal».
Deux jours après, Médecins sans Frontières demandait une augmentation «rapide et concrète» de l’aide humanitaire pour l’est de la RDC, «face à une crise d’ampleur historique au Nord-Kivu», une des provinces les plus affectées par les violences en cours depuis près de 30 ans dans la région.
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Dans son communiqué, le forum, composé d’au moins 124 organisations non gouvernementales internationales opérant en RDC, fait état lui aussi d’une «détérioration rapide et alarmante» de la situation humanitaire dans l’est du pays. Les ONG «s’alarment également de la réduction de l’espace humanitaire liée à la résurgence de la violence meurtrière des conflits et à la militarisation de la région».
En plus de l’augmentation de l’aide humanitaire, elles demandent à la communauté internationale de «renforcer son engagement politique et diplomatique afin de trouver une solution et mettre fin à ce perpétuel cycle de violence en RDC».