RDC: un casque bleu marocain tué dans un accident de la route dans l’Est

Hommage à un Casque bleu décédé en novembre 2019. Photo d'archive.

Hommage à un Casque bleu décédé en novembre 2019. Photo d'archive. . Minusca

Le 15/05/2025 à 12h21

Un casque bleu marocain et son interprète congolais employé par les Nations-unies sont morts dans un accident de la route dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé mercredi la Mission des Nations-unies dans le pays (Monusco). Quatre autres Casques bleus marocains ont été blessés et évacués vers l’hôpital des Nations Unies à Goma.

Un véhicule de la Monusco «a quitté la route et s’est renversé après avoir glissé dans un ravin» à «environ 13 kilomètres au sud de Kitchanga», dans la province du Nord-Kivu, a indiqué la Monusco dans un communiqué.

«Un casque bleu du bataillon marocain de déploiement rapide (MORRDB) et un assistant linguistique congolais ont perdu la vie dans l’accident», a-t-elle annoncé.

La mission onusienne a précisé que «quatre autres Casques bleus marocains ont été blessés et évacués vers l’hôpital des Nations Unies à Goma», capitale de la province du Nord-Kivu sous contrôle du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda.

La Monusco n’a pas pu empêcher la prise de Goma par le M23 fin janvier, au prix de violents combats qui ont fait des milliers de morts, dont deux casques bleus sud-africains et un uruguayen.

Les contingents onusiens sont toujours déployés dans les zones conquises par le M23 depuis sa résurgence fin 2021.

Des centaines de soldats congolais se sont réfugiés dans les bases onusiennes à Goma après la prise de la ville, afin d’échapper à la capture.

Fin avril, la Croix-Rouge internationale (CICR) a annoncé le début des opérations d’évacuation de ces militaires et policiers vers Kinshasa, à travers les zones M23.

Parmi les plus importantes et plus coûteuses missions de l’ONU au monde, la Monusco est présente en RDC depuis 1999 et compte quelque 13.500 militaires et 2.000 policiers.

Depuis 1999, plus de 400 membres de la mission, civils et militaires, ont été tués dans l’exercice de leur mandat (161 sous la bannière Monuc, environ 260 depuis).

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 15/05/2025 à 12h21