Depuis plusieurs années, les facultés et instituts sont devenus des champs de batailles entre les étudiants pour les postes de responsabilité au sein de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM).
Et cette fois, la situation a dégénéré entrainant la mort d’un étudiant. Une situation qui a poussé le ministère de l’Education nationale à suspendre les activités de l’AEEM dans les établissements secondaires jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision a été accueillie avec joie par plusieurs personnes, notamment, les parents d’élèves et les enseignants. Selon Mamadou Bagayoko, professeur de philosophie au lycée Larousse, l’AEEM a été créée dans le but de défendre les intérêts moraux et matériels des élèves et des étudiants. Mais, «l’association s’est démarquée de ce but depuis quelques années, c’est devenue une association de défense des intérêts personnels». Selon lui, cette décision de l’Etat est responsable.
Pour Mamadou Niambélé, un ancien de l’AEEM, l’école est le lieu d’apprentissage et non de violences. Il estime que les autorités de la transition devraient dissoudre l’AEEM pour ramener la quiétude au sein de l’espace scolaire et universitaire.