Ce film sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes 2021, relate l’expérience d’un centre de hip hop dans un quartier populaire du Maroc. A Conakry, sa projection a suscité l’émotion et a, surtout, permis une lecture plus lucide de la résistance par la culture, confie, Valérie Bérété, une spectatrice.
«C’est un film que j’ai trouvé intéressant, parce que ça parle de la passion d’un groupe de jeunes Marocains pour le rap. Ça parle de religion, de politique, de culture... des révoltes face à certains obstacles», explique t-elle.
Si l’auteur de ce film, Nabil Ayouch, a tenu à transcrire à travers ce film une réalité marocaine, il faut noter que le thème «opposition entre modernité et tradition» évoqué dans ce film a parlé à nombre de Guinéens venus assister à la projection.
«Je pense que c’est un film qui peut donner un bon exemple aux jeunes Guinéens afin qu’ils puissent s’en inspirer. Quels que soit les difficultés ou les obstacles, il ne faut jamais qu’ils perdent espoir. Il faut se battre pour sa liberté. Et dans ce film, les jeunes l’ont bien réussi à travers le concept positive school».