Avec une population en forte croissance due à une urbanisation galopante, l’accès à l’eau potable devient un enjeu critique à Dakar. Comptant désormais plus de quatre millions d’habitants, la capitale a vu sa population croître de manière exponentielle ces dernières années, entraînant une demande en eau bien supérieure aux capacités des infrastructures existantes. Chaque nouvelle famille et chaque nouveau bâtiment ajoutent de la pression sur un système déjà saturé, exacerbant ainsi la pénurie d’eau.
Aujourd’hui, la consommation d’eau atteint des niveaux records, mais les investissements dans les infrastructures n’ont pas suivi ce rythme soutenu. Par conséquent, des pénuries d’eau persistent dans certains quartiers périphériques de la capitale.
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Face à cette situation, l’espoir repose désormais sur le dessalement de l’eau de mer. Après le démarrage de l’usine de dessalement des Mamelles à Dakar, les anciennes autorités avaient signé un contrat majeur pour la construction d’une nouvelle unité de dessalement avec une entreprise saoudienne. Cependant, le nouveau régime a annulé ce contrat, estimant que ses termes n’étaient pas avantageux pour le Sénégal. Cette décision a mis en suspens une solution qui aurait pu atténuer la pénurie d’eau potable à Dakar et dans ses environs.
En plus du dessalement, le nouveau régime prévoit d’investir dans la modernisation des réseaux de distribution d’eau dans la capitale. Le réseau vétuste ne répond plus aux besoins de la population, estimée à plus de quatre millions d’habitants, et ne peut plus supporter la pression croissante exercée par la forte demande en eau.
Reste à savoir si les mesures prises par les nouvelles autorités parviendront à répondre de manière efficace aux besoins futurs en eau potable de Dakar et de sa région.