La session organisée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et la Fondation René Cassin, institut international des droits de l’homme et le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) concerne près de 110 magistrats, avocats et autres militants des droits de l’homme venus de différents pays d’Afrique de l’Ouest. Plusieurs de ces pays vivent actuellement des conflits et où, pour d’autres, des violations des droits de l’homme sont relevées.
Selon l’ONU, «Le droit international relatif aux droits de l’homme énonce les obligations que les États sont contraints de respecter (...) L’obligation de respecter signifie que l’État doit se retenir d’intervenir dans l’exercice des droits de l’homme ou de les restreindre».
Le Sénégal, miroir de la démocratie africaine, fait pourtant l’objet de critiques pour non-respect des droits humains.
Il est évident que le système sénégalais n’est pas parfait assume le président du CSDH, Me Pape Sene. Toutefois il se félicite des dispositifs mis en place pour préserver les acquis. Il s’agira durant cette session de formation, de trouver des réponses adéquates aux questions et enjeux liés aux crises et conflits, en s’appuyant sur le droit international des droits de l’homme qui a pour finalité de protéger l’individu en tout temps et en tout lieu.