Attendus chaque année pour leurs prix abordables, les moutons de l’intérieur du pays qui arrivent à Dakar du Djolof ou du Fouta permettaient à de nombreux pères de familles sénégalais de perpétuer le sacrifice d’Abraham et, au passage, faire plaisir à la famille.
Mais pour cette année, malgré les facilités du gouvernement, les moutons sont chers. Les prix varient entre 150.000 et 500.000 FCFA. A ce tarif, l’ovin n’est pas à la portée des «gorgorlou», ces pères de familles qui tirent le diable par la queue.
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Les éleveurs justifient la cherté du mouton, malgré l’abondance de l’offre, par la cherté de l’aliment de bétail, le coût du transport et les conditions d’hébergement. Autant de facteurs qui font qu’il s’en sortent à peine, malgré les prix jugés élevés.
La Tabaski sera célébrée ce lundi 17 juin au Sénégal. Pour cette année, les besoins en moutons s’élèvent à 810.000 têtes. Une partie importante de cette demande est satisfaite par les importations à partir de Mauritanie et du Mali.