Au Sénégal, les tâches ménagères, la santé reproductive, celle de la mère et des nouveau-nés sont du ressort des femmes. Une situation à laquelle a voulu mettre fin l’organisation Plan International qui a réfléchi à un concept révolutionnaire.
Pour remédier cette situation, notamment dans la banlieue dakaroise, une Ecole des maris a été implantée à Djeddah Thiaroye Kao dans le département de Pikine depuis 2018. A ses débuts, elle avait suscité beaucoup de curiosité et d’incompréhension. Aujourd’hui, l’Ecole des maris commence à s’imposer et les hommes sceptiques au début, fréquentent de plus en plus cet établissement. Actuellement, on dénombre 14 Ecoles des maris, réparties dans 7 des 14 régions du pays.
C’est en 2012 que la phase pilote du projet a débuté, dans le sud-est du pays, notamment dans les districts sanitaires de Koumpentoum et Macacolibantang, dans la Tambacounda non loin de la frontière avec le Mali.
Sept ans plus tard, l’Etat sénégalais a mis en place une stratégie nationale pour une meilleure implication des hommes dans les actions en faveur de l’amélioration des conditions de vie des femmes à travers la santé reproductive.
Il faut dire que cette initiative avait donné des résultats plus qu’encourageants, ce qui a conduit à son extension vers les 13 autres régions du pays.