Il y a quelques jours encore, les moutons avaient la cote et cédés au prix fort. Mais aujourd’hui, les maquignons se retrouvent avec des milliers d’ovins invendus. Nulle autre perspective ne s’offre à eux que celle de revoir leurs tarifs à la baisse.
Après la Tabaski, il reste encore d’heureux évènements à fêter, comme le retour des pèlerins des Lieux Saints pour lesquels on égorge un mouton en signe de respect à leur statut de Hajj et de bon retour au sein de leurs familles. Et dés à présent, il faut penser à la prochaine Tabaski. Des éleveurs font alors des acquisitions pour engraisser des bêtes qui seront alors prêtes pour le sacrifice. Ceux-là profitent de la baisse des prix.
Pour cette année? d’après le président du Conseil national de la maison des éleveurs du Sénégal Ismaïla Sow, qui s’est basé sur les chiffres du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, il y a environ 38.535 têtes invendues. Autant de bonnes affaires à faire.