Nous sommes à Bambéto, à la grande mosquée de Conakry. De nombreux candidats au pèlerinage préparent leur départ en Terre Sainte de l’islam. La formation est une étape essentielle, confie l’imam El Hadj Sylla, «c’est une nécessité pour tous les pèlerins. En plus, cette formation facilitera la tâche au guide qui les accompagnera une fois là-bas.»
Mohamed Lamine Touré, qui vient du Canada, est de ceux-là et ne dissimule pas son bonheur de suivre ces séances d’initiation aux rituels et à la symbolique du cinquième pilier de l’islam. «Nous avons à faire à des érudits en islam qui savent de quoi ils parlent et qui ont de l’expérience. Ils savent ce qui se passe sur le terrain».
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L’enjeu de cette formation, confie Mohamed Lamine Touré, est «de savoir ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire et ce qu’il faut dire à chaque lieu sacré».
Pour les formateurs, comme l’imam El Hadj Sylla, cette formation est nécessaire à la connaissance des sites à ne pas manquer. «Il y a différents lieux à visiter comme la tombe du prophète Mohamed et celles de ses compagnons. Il y a aussi le lieu où le petit frère de son oncle Hamza a été tué.»
Avec la profession de foi, la prière, le jeûne et l’aumône, le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam. En Guinée, le départ du premier groupe de pèlerins pour la Mecque est prévu samedi 25 mai 2024.