Tabaski à Niamey: des prix qui rendent chèvre

Des moutons en abondance à Niamey, mais...

Le 10/06/2024 à 11h10

VidéoA l’approche de l’Aïd el-Kébir, la Tabaski des pays de l’Afrique de l’Ouest, Niamey se transforme en un géant marché de bétail. Les ovins occupent jusqu’aux artères de la ville, mais cette relative abondance n’empêche pas l’envolée des prix.

«Le bétail est disponible cette année, je dispose de plus de 300 têtes qui n’attendent que les acheteurs», explique Mahamadou Yacouba, revendeur de moutons à Niamey.

Cependant, malgré cette disponibilité du bétail, les prix sont relativement élevés par rapport à l’année précédente. «Les moutons sont vraiment chers cette année, je viens d’en acheter un à 80.000 FCFA au lieu des 65.000 de l’année précédente», témoigne Tahirou Halidou, client.

«Pour un mouton moyen, il faut au moins dépenser entre 100.000 et 120.000 francs CFA. Je viens de proposer 85.000 FCFA, le marchand a refusé et exige 100.000, c’est vraiment compliqué cette année», ajoute Abdoulaziz Moussa, client également.

Etant donné cette abondance, qu’est ce qui peut donc justifier cette hausse des prix? «Le bétail provient des régions un peu éloignées de Niamey et quand on tient compte du transport et d’autres dépenses, il faut un augmenter les prix pour pouvoir s’en sortir», justifie Jamilou Issa, revendeur de moutons à Niamey. Au Niger, la fête de la Tabaski est prévue pour le 17 juin.

Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 10/06/2024 à 11h10