Basketball Africa League 2024 Kigali: «Il faut se donner du plaisir, le reste suivra», l’entraineur du FUS de Rabat serein

le joueur du FUS de Rabat, Aliou Diarra, en action.

Le 24/05/2024 à 12h44

VidéoLes joueurs de l’équipe marocaine du FUS de Rabat livrent leur premier match des éliminatoires qui débutent ce vendredi 24 mai au complexe sportif BK Arena de Kigali face aux Egyptiens d’Al Ahly. Dans cet entretien, l’entraîneur marocain, Saïd El Bouzidi, revient sur l’état d’esprit de son team et ses chances de remporter le trophée.

Le360 Afrique: Après un parcours exceptionnel mais difficile, vous voilà aux play-offs de la Basketball Africa League pour la première fois. Quel est votre ressenti en ce moment?

Saïd El Bouzidi: Tous les joueurs sont ravis de participer à la Basketball Africa League pour la première fois. Nous avons disputé la première phase en Afrique du Sud où nous étions dans la même poule que l’équipe angolaise de Petro de Luanda et les Cape Town Tigers. C’était une poule vraiment difficile. Surtout le premier match. Afin de bien entamer cette compétition, il nous faut gagner la première rencontre, chose que nous avons faite en gagnant l’équipe angolaise et après l’équipe des Cape Town Tigers. C’est à partir de là que les joueurs ont pris confiance parce que nous avions signé une très bonne prestation en Afrique du Sud. Maintenant, nous sommes dans la dernière phase, ce qui veut dire que l’équipe qui perd sort directement de la compétition.

Et ce premier match contre Al Ahly, comment vous le sentez?

Tout se jouera au premier match avec cette équipe d’Al Ahly, tenant du titre. C’est une bonne équipe avec des joueurs internationaux qui ont de l’expérience et qui ont disputé la Coupe du monde. Ca va être dur mais c’est un bon test pour nous, qui va nous donner plus de forces pour entamer les quarts de finale. J’espère que nous allons faire une bonne partie, Incha Allah. Nous allons chercher à gagner mais le plus important pour nous ce sont les quarts de finale parce que c’est là qu’il faut gagner à 100%. Nous sommes confiants et nous devons prendre du plaisir parce que ça reste du sport. Si nous sommes capables de gagner, de bien défendre et de jouer comme nous savons le faire depuis le début du championnat en septembre jusqu’à maintenant, c’est sûr, Incha Allah, que nous irons en demi-finale. Cet objectif doit passer par le premier match contre Al Ahly. Je suis confiant et j’espère que mes joueurs le sont aussi. J’espère qu’ils sont prêts parce que dans de pareilles compétitions, nous devons être présents au niveau du mental et sur le plan physique.

On vous trouve très calme et confiant. C’est aussi l’ambiance au sein de toute l’équipe avant le coup d’envoi?

Ici, nous sommes en famille et nous en profitons au maximum, ensemble, sur le terrain et à l’extérieur. Comme j’ai dit, ça reste un jeu et il faut juste prendre du plaisir à jouer et à défendre parce que sans plaisir tu ne peux pas faire une bonne prestation. Il ne faut pas avoir peur de l’adversaire mais par contre, il faut le respecter et l’intimider aussi, bien défendre et s’imposer. Si nous arrivons à nous imposer et à intimider nos adversaires, je pense qu’on ira loin, Incha Allah.

Que souhaitez vous dire aux Marocains qui vous suivent et vous soutiennent?

Je sais que nous représentons 40 millions de Marocains qui ont hâte de voir l’équipe du FUS Rabat faire une bonne prestation et donner une bonne image du basketball marocain et du sport marocain en général. J’espère que nous serons à la hauteur de leurs attentes et que nous allons faire le maximum et donner le meilleur de nous-mêmes pour leur faire plaisir et à nos dirigeants également. Le FUS reste un club au grand palmarès au niveau du basketball marocain. Le FUS fait partie de l’histoire du basket marocain et a participé au championnat d’Europe dans les années 1960 et 1970. Je pense qu’il a le mérite d’avoir une bonne équipe qui peut bien le représenter dans la Basketball Africa League et de faire une bonne prestation. J’espère que nos spectateurs et nos fans seront derrière nous.

Par Fraterne Ndacyayisenga
Le 24/05/2024 à 12h44