«Je réaffirme mon engagement à œuvrer pour le développement du football camerounais», telles ont été les premières déclarations de Samuel Eto’o Fils au terme de l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), ce samedi 29 novembre 2025 au centre technique de la Confédération africaine de football (Caf) situé à Odza, une banlieue de la ville de Yaoundé.
Il s’agissait en réalité de l’assemblée générale élective de l’instance faitière du football camerounais. Élection que l’ancien capitaine des Lions indomptables a remportée sans surprise, parce que seul candidat en lice avec un score de 97,70%, soit 85 votants en sa faveur sur 87 électeurs.
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Pour la majorité de ses fans établis à Yaoundé, Samuel Eto’o’ Fils est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut comme l’a indiqué un encadreur du football jeune. «C’est quelqu’un qui a tout gagné avec le football. Nous l’avons vu à l’œuvre dans les grands clubs européens et d’ailleurs. S’il y a un Camerounais qui mérite de diriger la Fecafoot, ce Camerounais est Samuel Eto’o Fils», a-t-il déclaré.
Plusieurs autres de ses fans sont dans cette logique occultant la brouille qui persiste entre l’ancien sociétaire du Fc Barcelone et sa tutelle, le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi. Une brouille que plusieurs observateurs qualifient de bras de fer que Samuel Eto’o oppose au membre du gouvernement. Faux!, a rétorqué l’un de ses défenseurs, Joël Balomack du quartier Cité-verte. «C’est le ministre qui est responsable de cette malheureuse situation. Il doit savoir que le président de la Fecafoot est élu par des électeurs qui ont des attentes. Raison pour laquelle, il doit le laisser travailler dans un climat propice», a-t-il déclaré.
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Samuel Eto’o Fils entame ainsi un deuxième mandat où les attentes de plusieurs acteurs du football sont nombreuses. Entre autres, l’organisation d’un championnat d’élite véritablement professionnel dans le pays avec implication de toutes les catégories, la prise en charge conséquente des arbitres de football et l’instauration d’un climat de paix et de dialogue pour une gestion harmonieuse des Lions indomptables. Les Camerounais ont d’ailleurs besoin d’une équipe nationale plus conquérante.
