Ouagadougou, ville chaleureuse et accueillante, veut être au cœur de la compétition panafricaine qui a débuté à Abidjan le 13 janvier. Et pour le démontrer, les tenanciers des espaces publics mettent les petits plats dans les grands pour que la fête soit belle.
Gérante de maquis, Denise Nikiema est fière de ses petites innovations. «On essaie de travailler, de faire de notre mieux pour le confort des clients. Nous avons fait mettre un dispositif de projection sur un grand écran. Il y a aussi des commodités comme les boissons fraîches», décrit-elle.
Le football et le festif vont se côtoyer, une fois de plus, pour marquer cette compétition. Pour les amateurs de la discipline, cette CAN est porteuse d’un message d’espoir et d’unité entre frères et entre Africains.
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«Moi, je préfère inviter mes amis et mes frères dans un endroit comme celui-là. Il a une grande capacité d’accueil et plusieurs écrans», précise Ibrahim, un habitué du maquis.
Stéphane Kouamé, également manager d’un maquis au quartier Nioko, met l’accent sur la qualité du signal des écrans de télévision de son site pour attirer les clients. «Nous avons un écran dernière génération et d’une très grande qualité», précise-t-il.
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Les gérants des sites espèrent que les Etalons du Burkina Faso aillent le plus loin que possible dans cette compétition afin de maintenir un engouement pour ces fan zones.
Les Burkinabè sont confiants. Avec un groupe où se trouve l’Algérie, la Mauritanie et l’Angola, ils espèrent jouer une des deux premières places qualificatives directes.