«Les infrastructures que je viens de visiter sont de classe ”Coupe du monde”. Par rapport à ma précédente visite il y a 12 mois, les travaux ont bien avancé», a déclaré Véron Mosengo-Omba après une visite de six jours des infrastructures hôtelières, sportives et hospitalières en Côte d’Ivoire.
Sur les six stades qui doivent accueillir la compétition, trois sont prêts: celui d’Ebimpe en banlieue d’Abidjan (60.000 places), celui de Bouaké (centre) qui a été rénové pour passer à 40.000 places et celui de Yamoussoukro (centre, 20.000 places).
La construction du stade de San Pedro (sud-ouest, 20.000 places) de celui de Korhogo (nord, 20.000 places) et la rénovation du stade historique Félix Houphouët-Boigny (33.000 places), au coeur d’Abidjan, ne sont pas encore achevées.
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«Il reste des travaux de finitions exigés pour répondre au cahier des charges de la CAF. Ils prendront du temps mais nous sommes convaincus qu’à la fin juin 2023, ces trois stades pourront être homologués par nos services pour être utilisés pour des compétitions CAF ou FIFA», a affirmé Véron Mosengo-Omba.
Côté hébergements, la plupart des «villages CAN», où certains supporters seront logés, sont presque terminés.
Mosengo-Omba a salué des constructions «respectueuses d’un développement durable conçues de façon à pouvoir être utiles au-delà de la compétition».
Initialement programmée en juin et juillet 2023, la CAN a été reportée pour se tenir du 13 janvier au 11 février 2024, afin d’éviter que les matchs aient lieu en pleine saison des pluies.
C’est la deuxième fois que la Côte d’Ivoire organise la compétition, après 1984.