Dakar: le stade Léopold Sédar Senghor fait peau neuve

Le stade Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Le 24/05/2025 à 13h37

VidéoLe stade Léopold Sédar Senghor vient de subir une rénovation de fond en comble et répond désormais aux standards internationaux. Outre les matchs de foot, l’enceinte accueillera une partie des compétitions des Jeux olympiques de la Jeunesse que le Sénégal organisera en 2026.

Sous le soleil de Dakar, Abdou, élève d’un lycée situé en face du stade et passionné de football, ne cache pas son émotion devant les nouvelles tribunes du stade Léopold Sédar Senghor. «Le travail a pris du retard, c’est vrai, mais le résultat final est à saluer. Le stade répond désormais aux normes, et c’est tout un honneur pour nous», confie-t-il.

Fermé depuis août 2022 pour d’importants travaux de modernisation, le mythique stade dakarois va enfin rouvrir ses portes. La cérémonie de remise des clés, présidée par la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a eu lieu le 11 avril 2025.

Cette transformation, menée par la China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) pour un coût estimé à 20 milliards de FCFA, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Sénégal et la Chine.

Nouveaux gradins, éclairage dernière génération, terrain d’athlétisme aux standards internationaux, l’antre historique du sport sénégalais fait aujourd’hui peau neuve.

Un joyau que Mohamed Bathily, jeune footballeur professionnel, considère déjà comme un levier majeur de performance. «Ce stade va accueillir une partie des Jeux olympiques de la Jeunesse que le Sénégal organisera en 2026. C’est un bijou, un outil indispensable pour nous, athlètes. Il va non seulement renforcer nos performances, mais aussi attirer l’attention du monde entier sur notre pays», affirme-t-il avec fierté.

Premier pays africain à accueillir un événement olympique, le Sénégal mise sur cette infrastructure pour porter haut ses ambitions. Grâce à cette réalisation, Dakar entend affirmer son rôle de hub sportif en Afrique de l’Ouest.

Mais au-delà de l’excitation, Abdou alerte sur la responsabilité collective qui doit désormais prévaloir. «On ne peut pas laisser des supporters mécontents saccager ce joyau. La sécurité du stade doit être une priorité. Nous, jeunes citoyens, devons veiller à ce qu’il soit protégé et respecté», martèle le lycéen.

La réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor n’est pas seulement une affaire de béton et de pelouse synthétique: elle engage toute une génération. Pour Abdou et ses pairs, ce monument sportif rénové représente un rêve rendu possible. À condition, toutefois, que chacun s’engage à en faire un espace de fierté, de paix et de performance.

Par le360
Le 24/05/2025 à 13h37