Au complexe sportif de Nongo, des arbitres se préparent. Une série d’exercices physiques est au programme. Une préparation qui sera déterminante pour la suite de leur carrière, fait remarquer Alain Gérard Milimono, préparateur physique des arbitres, «chaque année, nous faisons un test physique aux arbitres car la FIFA exige une évaluation physique des arbitres chaque année, une condition pour les inscrire sur la liste des arbitres pour la saison suivante. Nous avons commencé les préparatifs il y a six semaines».
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Soriba Camara rêve d’intégrer la liste des arbitres FIFA. Alors ce matin, il ne s’est pas économisé «les programmes ont été appliqués à la lettre. Ce matin, nous avons fait 77 mètres dont deux séries de six minutes avec quinze secondes de récupération entre les série. Cela signifie que tout le monde a respecté les temps impartis. Le groupe est en forme.»
Dans ce groupe, il y a aussi des femmes qui rêvent d’intégrer la liste de la FIFA. Sur 191 arbitres inscrits pour le concours, il y a 22 femmes, souligne Aissatou Kanté qui souhaite elle aussi porter le maillot floqué FIFA «On a besoin de filles dans le corps arbitral. Vous savez, les filles ont parfois peur de travailler dans ce milieu. Tout le monde sait que dans le sport, il faut s’armer de courage. Mais certaines filles n’ont jamais pratiqué de sport auparavant, et quand elles arrivent dans ce milieu, elles ont peur de s’impliquer.»
Ces tests revêtent une double importance. Ils permettent non seulement l’inscription et la réinscription des arbitres sur la liste de la FIFA pour 2025, mais aussi d’évaluer les performances physiques des arbitres qui dirigeront les rencontres des championnats guinéens de Ligue 1 et de Ligue 2.