La Guinée pourrait bientôt tourner la page du Comité de normalisation (Conor), installé en décembre 2021. Le congrès électif de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) doit élire son nouveau comité exécutif le 25 novembre à Conakry.
Pour le moment, quatre candidats se sont déclarés et le combat s’annonce tendu et plein d’incertitudes. Le journaliste sportif Oumar Diaby le confirme: «Il y a des candidatures auxquelles on ne s’attendait pas. C’est une élection aux issues incertaines. L’on s’attend à des compromis entre les membres statuaires et certains acteurs intéressés par la présidence de la Féguifoot. Et puis, le système a changé: il n’y a plus un seul poste à pouvoir, mais des postes. Donc ça va dépendre un peu des arrangements que les uns et les autres auront trouvés.»
Lire aussi : Guinée: nouveaux statuts de la Fédération, nouveau départ du foot?
Justement, parlant des membres statutaires, seuls habilités à élire le prochain patron de la Féguifoot, impossible de prévoir avec exactitude ce qui pourrait bien arriver. «Voyez un peu la tournure que prennent les choses. Déjà, on sent que certains membres statutaires sont tantôt de ce camp, tantôt de l’autre. C’est-à-dire que jusqu’au jour J, on ne sait pas totalement à quoi se fier. Et vous savez, lorsque le choix de ces derniers est motivé par de l’argent ou des cadeaux, il faut toujours s’attendre à des défaillances», poursuit notre spécialiste.
Pour l’heure, on attend de savoir s’il y aura d’autres candidatures que les quatre déjà déclarées. Antonio Souaré, ancien président de la faîtière guinéenne du ballon rond, a décidé de ne pas se présenter.
