Ces législatives seront couplées avec les élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois, selon une autre modification apportée par les députés au code électoral.
Aucune date n’a encore été fixée pour la tenue de ces élections, mais elles se tiendront «au plus tard à la fin du premier trimestre 2024» avait annoncé le gouvernement en novembre.
L’augmentation du nombre des députés à 113 au Togo est l’une des propositions phares issues des récentes concertations entre le pouvoir et l’opposition.
Cette dernière demandait initialement que le nombre de députés soit relevé à 117, soit autant que le nombre de communes dans le pays.
Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition qui avait dénoncé des «irrégularités» dans le recensement électoral.
Cette fois, elle se prépare à défier le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), et elle a fortement mobilisé ses partisans à l’occasion du dernier recensement électoral.
Le président Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Il a depuis été réélu à trois reprises lors de scrutins qui ont tous été contestés par l’opposition.