L’ancien international camerounais Bernard Tchoutang estime, dans des déclarations à la presse internationale, que cette suspension est «disproportionnée» et qu’ «un simple rappel à l’ordre aurait suffi. Cette sanction de la FIFA, une instance qui n’est pas exempte de tout reproche, n’est pas anodine et signifie que l’on ne peut plus rien dire.»
Ce sentiment d’injustice dont serait victime l’icône Eto’o est largement partagé à Yaoundé après que la Fédération Internationale de Football Association (Fifa) a actionné l’article 13 du code de discipline pour infliger une sanction au président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils.
L’ancien capitaine des Lions indomptables est notamment accusé d’avoir adopté un comportement offensant en violation des principes du fair-play lors du match des 16ème de finale de la coupe du monde féminine des moins de 20 ans. Match perdu après prolongations par le Cameroun face au Brésil (1-3), après une prestation jugée excellente par l’ancien capitaine des Lions Indomptables. La Fifa aurait également retenu le comportement incorrect des joueuses camerounaises et celui des autres membres de la délégation notamment lors d’un pénalty accordé à l’équipe du Brésil.
Samuel Eto’o Fils sera donc contraint de regarder devant le petit écran tous les matchs des sélections nationales féminines et masculines engagées dans des confrontations internationales, et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Une sanction jugée excessive au Cameroun, notamment à Yaoundé, où de nombreux citoyens donnent raison à leur compatriote, compte tenu de l’injustice dont ont été victimes les lionnes indomptables.
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Des Camerounais soulignent que les pays africains sont régulièrement victimes des fautes d’arbitrage lors des compétitions internationales sans que cela n’émeuve les dirigeants de la Fifa.
Une sanction qui passe mal d’autant que «plusieurs témoins assurent que, lors du match perdu contre le Brésil, Samuel Eto’o a même dissuadé les joueuses et les officiels camerounais de protester auprès de l’arbitre italienne», rapporte le quotidien français Le Monde.
Á Yaoundé, les fans des Lions indomptables invitent le président de la Fecafoot à garder son calme car il aura porté la voix de tous les Camerounais.
Cette sanction est la seconde de l’année pour le président de la Fecafoot, puisqu’il s’est vu infliger une amende de 180.000 euros par la Confédération africaine de football en juillet dernier. L’instance a jugé que Samuel Eto’o avait violé les principes d’éthique et d’intégrité qu’elle préconise après la signature d’un contrat d’ambassadeur avec la société de paris en ligne 1xBet.