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Les marchés de Dakar grouillent toujours de moutons. La cause n’est pas à chercher loin: des prix élevés pratiqués dans un contexte économique difficile ont fait que des contingents entiers d’ovins ont échappé au couteau du sacrifice.

Les parcs de la capitale malienne sont toujours pleins de moutons. Beaucoup de vendeurs avaient fait de la surenchère avant la fête de Tabaski et se sont retrouvés avec de nombreux invendus.

La fête de l’Aïd El-Adha a été célébrée ce dimanche pour la première fois à la mosquée Mohammed VI de Conakry, inaugurée récemment. Ce lieu de culte, flambant neuf, a refusé du monde à l’occasion de cette fête religieuse marquée par d’intenses moments de communion autour des valeurs de paix et de fraternité.

Pourquoi les Guinéens choisissent-ils la chèvre plutôt que le mouton pour leurs festivités? Examinons les raisons derrière cette tendance, en s’intéressant aux aspects culturels, religieux et de santé qui entrent en jeu dans le choix de la viande du sacrifice de l’Aïd el-Adha (Tabaski).

Dans les salons de couture de Ouagadougou, à la veille de l’Aïd el-Adha célébré ce dimanche 16 juin, on essaie de voir le bon côté du tissu, celui qui sera orné de broderie pour satisfaire les clients les plus exigeants. Mais la crise a inversé les priorités.

Entre le grand boubou traditionnel et les vêtements modernes, les tailleurs sénégalais ont trouvé le juste milieu: le costume africain. En deux ou trois pièces, cet élégant habit porte désormais la griffe de deux hommes politiques. Pour cette fête de Tabaski, tout le monde veut s’habiller comme le président et son Premier ministre.

Malgré l’abondance de l’offre, le mouton se négocie à des prix variant de 150.000 (229 euros) à 500.000 FCFA (762 euros). A ces tarifs, il faudra aux chefs de famille sénégalais revoir les priorités habituelles et sacrifier aux traditions d’une fête qui sera célébrée le 17 juin.

Les préparatifs de cette fête religieuse, marquée par le sacrifice rituel de moutons, sont cette année particulièrement complexes, en raison de la destruction récente de l’abattoir de Port Bouet, une infrastructure cruciale pour l’approvisionnement en viande de la capitale économique ivoirienne.

A l’approche de l’Aïd el-Kébir, la Tabaski des pays de l’Afrique de l’Ouest, Niamey se transforme en un géant marché de bétail. Les ovins occupent jusqu’aux artères de la ville, mais cette relative abondance n’empêche pas l’envolée des prix.