Algérie: la situation politique et économique sous la loupe du Congrès américain

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Le 07/04/2017 à 18h19, mis à jour le 07/04/2017 à 18h44

Des assistants de la Commission des Affaires étrangères et du Service de recherche du Congrès américain vont séjourner trois jours en Algérie. Ils vont jauger la situation politique et économique du pays.

La situation économique et politique algérienne suscite des inquiétudes outre-Atlantique. Et pour se faire une opinion, une délégation du Congrès américain va séjourner à partir du samedi 8 avril à Alger.

Durant trois jours, cette délégation des assistants de la Commission des Affaires étrangères et du Service de recherche du Congrès américain tentera d'en apprendre sur les conditions qui prévalent en Algérie.

Selon divers organes de la presse algérienne, citant un communiqué de l’ambassade américaine, «au cours de sa visite, la délégation et l’ambassadeur des Etats-Unis, Joan Polaschik, rencontreront de hauts fonctionnaires, des représentants des partis politiques et des leaders de la société civile pour s’enquérir de la situation politique et économique actuelle de l’Algérie et des domaines potentiels de coopération bilatérale».

En effet, le communiqué indique très diplomatiquement que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de «l'engagement et des discussions régulières visant à renforcer les relations entre les Etats-Unis et l’Algérie».

En tout cas, cette visite intervient dans un contexte particulier marqué par la crise économique aigüe que traverse l’Algérie à cause de la chute des cours du pétrole, principale ressource du pays, ayant entraîné une baisse des ressources financières et une politique d'austérité qui suscite des tensions à la suite de la flambée des prix des produits de première nécessité.

Sur le plan politique, cette visite intervient dans un contexte marqué par les inquiétudes que suscite la transition au sommet de l’Etat, mais surtout à quelques semaines des élections législatives prévues le 4 mai prochain et dont les résultats pourraient redessiner une nouvelle carte politique ou redistribuer les cartes au sein du parti au pouvoir.

Une chose est sûre, outre-Atlantique, la situation qui prévaut en Algérie mérite d’être suivie de près.

Par Karim Zeidane
Le 07/04/2017 à 18h19, mis à jour le 07/04/2017 à 18h44