Les passagers du vol Alger-Batna ont catégoriquement refusé de prendre les airs à bord d'un avion défectueux présentant visiblement des problèmes techniques. Après une vive altercation avec le personnel navigant technique et commercial, ils ont décidé de quitter l'avion après plusieurs heures d'échange verbal. L'avion devait prendre son départ à 17h, mais à 20h, hier dimanche, il était encore sur le tarmac de l'aéroport Houari Boumediene d'Alger.
Il faut dire qu'Air Algérie est connue pour ses problèmes techniques de toutes sortes. A plusieurs reprises, des avions de la compagnie nationale ont dû rebrousser chemin ou changer de destination quelques temps après leur décollage, à cause de divers problèmes.
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Au cours de la deuxième semaine de février 2018, le summum a été atteint avec deux évènements qui témoignent tant de l'absence d'entretien de la flotte de la compagnie que du manque de considération pour des vies qui sont mises en danger.
Dans l'après-midi du jeudi 8 février, le vol 1117 en provenance de Toulouse s'est posé en catastrophe à
l'aéroport d'Oran. Le train d'atterrissage du Boeing 737 a purement et simplement perdu une roue, rendant difficile la stabilisation de l'appareil au contact du tarmac. Et en octobre 2016, un appareil d'Air Algérie ATR TVUW7 avait également connu exactement le même incident à l'atterrisage, à l'aéroport Houari Boumediene d'Alger.
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En janvier 2018, un vol a été intercepté par des chasseurs de l'armée française parce que les pilotes avaient refusé de répondre aux sollicitations après avoir franchi l'espace aérien français. L'armée française avait relévé "l'incompétence des pilotes", car l'incident aurait pu avoir de fâcheuses et dramatiques consèquences.
En novembre 2017, les passagers d’un vol Alger-Genève ont failli se crasher en mer. Selon des témoignages rapportés par le média suisse 20minutes, l’avion a dû brusquement rebrousser chemin, une demi-heure à peine après le décollage. «Dix minutes après, les masques à oxygène étaient tombés, l’alarme s'était déclenchée. L’appareil avait piqué. Nous nous sommes retrouvés nez à nez avec la mer puis le pilote a pu redresser [l'avion]», rapporte un témoin cité par le site d'information.
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Il y a également tous ces vols qui rebroussent chemin, comme celui qui devait relier Casablanca à Alger
en juin 2017 puis en novembre de la même année à cause d'une panne. un évènement similaire s'était
produit sur un vol Alger-Paris en janvier dernier.
Autant d'incidents qui ont fini par créer une véritable psychose et qui poussent les passagers à se rebeller au moindre signe de défaillance technique.
