CAN 2023: Ahmad arrive dimanche, le COCAN sous pression en Guinée

Ahmad Ahmad, président de la CAF.

Ahmad Ahmad, président de la CAF.. DR

Le 03/11/2017 à 11h33, mis à jour le 03/11/2017 à 11h39

Attendu à Conakry, Ahmad Ahmad, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), devrait y rencontrer les responsables du football guinéen. Une occasion de le convaincre que la CAN 2023 sera une réussite.

Ahmad Ahmad arrivera plus tôt que prévu en Guinée, alors même que le Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) de la CAN 2023, n'a pas encore siégé.

Le comité doit donc mettre les bouchées doubles avant l'arrivée du président de la Confédération Africaine de Football (CAF), prévue le 5 novembre. Par décret présidentiel, un immeuble a déjà été affecté au siège du comité, mais il ne sera vraisemblablement pas prêt à temps. D'ici là, d'autres locaux dans un autre immeuble devraient être équipés pour recevoir Ahmad Ahmad.

Côté chantiers, c'est le calme plat. Ahmad sera conduit au vieux stade du 28 septembre, puis au stade inachevé de Nongo, deux des sept sites prévus pour accueillir la compétition.

À Conakry, rien n'a encore été fait. La faute au manque de budget. Mis en place en octobre 2016, le COCAN n'a toujours pas reçu d'argent. Les deux réunions qui ont eu lieu en mai et octobre 2017 se sont tenues aux frais du président Antonio Souaré et de son vice-président Kerfala Person Camara.

À l'intérieur du pays, trois sites ont été identifiés à Labé, au nord, à Kankan, au nord-est et à N'Zérékoré, au sud du pays. Compte tenu du nouveau cahier de charges de la CAF, la réunion du lundi 30 octobre a ciblé deux nouvelles villes où deux sites devront être identifiés.

Le président de la CAF pourrait être amené à faire une randonnée dans Conakry en vue d'examiner l'offre hôtelière de la ville. Sur ce plan, il ne devrait pas être déçu. La Guinée est en bonne voie pour réaliser les 11 hôtels qu'elle a prévu de construire en quatre ans.

Si la Guinée doit absolument convaincre Ahmad Ahmad, c'est parce que sa CAN 2023 est très controversée. Attribuée en 2014 à la surprise générale par le président sortant Issa Hayatou, la CAN 2023 a essuyé de nombreuses critiques et la Guinée a été maintes fois menacée de se la voir retirée. Pour le moment, elle tient contre vents et marées. Il lui reste à se montrer capable de l'accueillir en temps voulu.

Par Mamourou Sonomou (Conakry, correspondance)
Le 03/11/2017 à 11h33, mis à jour le 03/11/2017 à 11h39