«Cette valeur représente 37% de moins par rapport à la période précédente. Elle résulte de la vente d’environ 2.933.000 carats de diamants à un prix moyen de 202,61 dollars américains le carat», a déclaré le directeur des ressources minérales, Paulo Tanganha.
Il a de même précisé qu’au cours du premier semestre de cette année, environ 4.93.000 carats de diamants ont été produites, principalement grâce à l’exploration industrielle, notant qu’il y a eu une diminution d’environ 3,9% de la quantité de carats récupérés, par rapport à la même période de 2022.
Le responsable angolais a expliqué que le secteur minier continue d’être l’un des principaux domaines stratégiques pour le développement économique et social de l’Angola, les ressources minérales explorées et vendues étant une importante source de revenus pour l’État.
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Avec l’entrée en exploitation de la mine Luaxi, située dans la province de Lunda Sul, l’Angola prévoit d’atteindre l’objectif de production fixé pour l’année 2023, estimé à 12,41 millions de carats.
L’Angola est l’un des plus grands producteurs du diamant au monde. Cependant, ce pays d’Afrique australe, qui contribue à hauteur de 7% au commerce mondial des diamants, est confronté au défi de l’exploitation minière illégale qui lui fait perdre des recettes estimées à des millions de dollars.
Selon les autorités locales, la police a procédé au démantèlement de 17 sites d’extraction illégale de diamants et la saisie de plus de 8.600 diamants de différents carats au cours de l’année 2022 dans le cadre de l’«Opération Transparence».
Au niveau de la chaîne des plus grands producteurs mondiaux de diamants, l’Angola figure en sixième position avec près de 9 millions de carats, derrière l’Autriche (12,9 millions), la RDC (14,1 millions), le Canada (18,6 millions), le Botswana (23,6 millions) et la Russie (45,2 millions).