Le marché de Mokolo à Yaoundé est le plus grand en Afrique centrale après celui de Mboppi à Douala dans la région du Littoral. Créé vers 1949, ce marché est situé au quartier éponyme du 2ème arrondissement de la ville aux sept collines, capitale politique du Cameroun.
C’est le marché par excellence où se vend tout type de vivres sortis fraîchement des brousses de la région du Centre, en particulier des départements de La Lékié, du Grand Mbam, des Mefou Afamba et Akono, du Nyong et Mfoumou et du Mfoundi.
Au-delà de ces départements, une partie des régions du Sud et du Littoral ravitaille régulièrement ce marché qui doit sa notoriété à la qualité et aux coûts des produits qui y sont vendus. Cosmopolite, le marché de Mokolo accueille non seulement les Camerounais de toutes les régions, mais aussi des étrangers à la recherche de bonnes affaires. C’est dans cet espace que Tchadiens, Centrafricains, Nigériens, Nigérians et Congolais côtoient en bonne intelligence les nationaux, avec pour point commun, le bénéfice.
Lire aussi : Cameroun: les poissons d’eau douce font le bonheur des populations
Il était donc urgent de mieux organiser les activités commerciales et de vente dans cet espace économique. D’où la création du Collectif des commerçants et vendeurs des vivres frais qui a pour objectif de fédérer les maillons de la chaîne afin d’asseoir une politique globale de gestion du personnel et des dépendances du marchés tels que les hangars déjà construits et ceux qui restent à bâtir les années à venir.
Le Marché de Mokolo est celui qui ravitaille également certains pays occidentaux comme la France, la Belgique, l’Italie et bien d’autres encore. Les vivres acheminés vers ces pays sont, à titre d’exemple, du macabo, de la banane plantain, de l’igname, du manioc et des fruits comme de la papaye, des safous, des oranges, des noisettes... En sortant de l’informel, les commerçants, vendeurs et revendeurs auront la possibilité d’engranger plus de bénéfices. Pour cela, ils ont le soutien des pouvoirs publics.