Le jeûne pendant ramadan est l’un des cinq piliers de l’Islam. C’est une période pendant laquelle les fidèles musulmans s’abstiennent de manger, de boire et de toute pratique charnelle de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Exception faite pour les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les malades.
Les musulmans se doivent également de suivre avec un intérêt particulier les enseignements de l’Islam sans adopter des comportements malsains ou contraires aux règles de la religion. Tous ces enseignements ont été suivis à la lettre au Cameroun durant la période de jeûne. Les nouveaux convertis étaient de la partie.
Dans les mosquées et autres lieux de prière, il est devenu coutumier de voir ces nouveaux fidèles se rassembler avec leurs encadreurs après chaque prière, notamment après celles de la mi-journée (Dhor et Asr). «Nous avons vraiment profité de ce mois de jeûne pour accompagner les nouveaux convertis car c’est une période très difficile pour tout fidèle. Surtout que ces derniers n’ont pas encore une assise spirituelle suffisamment solide.
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Généralement, c’est pendant cette période qu’il y a un peu plus de nouvelles d’adhésion à notre religion au Cameroun», témoigne Cheikh Abdallah Atangana, Imam et encadreur des nouveaux convertis à la mosquée de Tsinga, dans la commune d’arrondissement de Yaoundé 2ème.
Plus loin, à la grande mosquée du quartier Briqueterie de la même commune, un nouveau converti soutient que le temps accordé aux enseignements a presque doublé depuis le début de ramadan. Mohammed Abdel Nasser et un autre nouveau converti soulignent qu’ils ont embrassé l’Islam parce qu’ils cherchaient le chemin du vrai Dieu. Il semble bien qu’ils ont fini par le trouver dans cette religion après avoir passé des décennies à prier dans les églises chrétiennes. Chacun d’entre dit avoir passé le mois de jeûne de cette année dans les conditions agréables, malgré les réticences dont font preuve leurs familles respectives.
Pour l’Imam Cheikh Abdallah, les prières des dignitaires musulmans convergent actuellement pour expliquer que l’Islam n’est pas une religion qui prône le terrorisme comme semblent le penser ses détracteurs.