Internet par satellite: Elon Musk connecte le Bénin à son réseau, le 7ème pays en Afrique

Elon Musk, PDG de SpaceX, entreprise qui fournit de l'Internet par satellite à haut débit via son entité Starlink.

Le 06/11/2023 à 13h27

Après le Nigeria, le Rwanda, le Mozambique, le Kenya, le Malawi et la Zambie, le Bénin vient d’intégrer le réseau africain de Starlink, fournisseur d’accès à internet à haut débit par satellite, de l’entreprise SpaceX d’Elon Musk. Un nouveau jalon dans son ambitieux objectif: lancer ses activités dans 23 pays africains d’ici fin 2030.

Le milliardaire américain Elon Musk élargit le réseau de son entité Starlink en Afrique. Le patron de X (ex-Twitter) a annoncé, vendredi 3 novembre sur le réseau social, que les services de ce fournisseur d’accès à internet à haut débit par satellite, de l’entreprise SpaceX, sont désormais disponibles au Bénin.

Il s’agit de sa septième implantation en Afrique, après le déploiement de ses services au Nigeria, au Rwanda, au Mozambique, au Kenya, au Malawi et récemment en Zambie. Concrètement, Starlink s’appuie sur une constellation de satellites dont des milliers de satellites de télécommunications placés sur une orbite terrestre basse, pour propager la connexion partout dans le monde, notamment dans les zones reculées et enclavées.

Pour accéder aux services de l’entreprise américaine, les Béninois devront débourser 30.000 FCA par mois, soit 48,66 dollars, avec un coût matériel unique de 400.000 FCFA (environ 650 dollars), ainsi que des frais d’expédition et de traitement de 15.000 FCFA.

Connecter 23 pays africains d’ici fin 2030

En plus, ils devront payer, chaque mois, un montant supplémentaire de 3.125 FCFA à l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) pour accéder au spectre électromagnétique nécessaire à la fourniture de l’internet à haut débit par satellite. Starlink indique que ce tarif pourrait être réduit à l’issue des discussions avec l’ARCEP.

Elon Musk pose donc un nouveau jalon dans son ambitieux objectif de lancer ses activités dans 23 pays africains d’ici fin 2030. Pour relever ce challenge, il multiplie les partenariats avec des distributeurs ou fournisseurs de services de connexion qui dispose d’un vaste réseau sur le continent, comme celui avec la plateforme de commerce en ligne Jumia signé début octobre dernier, pour déployer des terminaux et d’autres kits de connexion au Nigeria et au Kenya.

On peut également citer son alliance avec Africa Mobile Networks (AMN), opérateur britannique spécialiste des tours de télécommunication dans les zones rurales en Afrique, et celle avec le fournisseur panafricain de connectivité à haut débit Paratus, le 22 septembre dernier.

Par Elimane Sembène
Le 06/11/2023 à 13h27