Grâce à Boukari Sani, dit Zilly, député du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme le PNDS au pouvoir, Alhaji Dahiru Mangal a su maintenir son aura au plus haut niveau de l’Etat. De la gouvernance de Issoufou Mahamadou, ancien président du Niger, toujours influent en coulisses, à Mohamed Bazoum actuellement à la tête du pays, Dahiru Mangal n’a rien perdu de ses privilèges dans ce pays voisin du Nigeria.
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Il a même été décoré de la médaille de commandeur de l’ordre du mérite, plus haute distinction du pays, en décembre 2022, par le chef d’Etat nigérien Mohamed Bazoum. Preuve que l’homme d’affaires bénéficie toujours des largesses du pouvoir en place au Niger et assure une continuité de ses affaires.
S’offrant même luxe d’être le premier homme d’affaires à avoir réussi à passer d’un président à un autre, sans que son business n’en pâtisse. Son assise économique et politique au Niger, Mangal le doit aussi au conseiller spécial du président qui jouit du rang de ministre et également directeur général du protocole d’Etat, Maman Mansour. Ce dernier a également occupé le poste d’ambassadeur à Abuja.
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Disposant d’une centaine de camions de transport de marchandises et bénéficiant du monopole des ports de Cotonou, Lomé et de Maradi, au Niger, ses poids lourds vont jusqu’à Kano, la ville marchande du nord du Nigeria, qui compte les marchés parmi les plus grands d’Afrique de l’Ouest. D’où l’origine de sa fortune. Les hydrocarbures, un autre secteur très rentable grâce auquel Mangal a amassé des devises.
Grâce à ses bonnes relations avec la société d’Etat chargée de la commercialisation des produits pétroliers au Niger, la Société nigérienne du pétrole (Sonidep), Mangal démarche sur le marché nigérian une partie des volumes qui y sont raffinés.
Aussi, grâce à Max Air, sa société d’aviation, Mangal transporte près de 80 % du quota de 15.891 pèlerins nigériens en direction de La Mecque et de Médine. Un marché qui lui est attribué depuis l’ère de l’ancien président Issoufou Mahamadou.
