«Tout survol de la capitale par un avion militaire ou civil sera considéré comme une violation du cessez-le-feu » instauré depuis le 12 janvier à l’initiative de la Russie, alliée de Khalifa Haftar, et de la Turquie, soutien du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU, a déclaré mercredi soir le porte-parole du maréchal Haftar, Ahmad al-Mesmari.
« Tout avion militaire ou civil quelque soit son appartenance survolant la capitale sera détruit », a-t-il mis en garde.
Ahmad al-Mesmari a accusé le GNA d’utiliser l’aéroport international de Mitiga à des fins militaires et comme base pour les soldats turcs envoyés par Ankara en soutien à cet exécutif.
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La direction de l’aéroport a annoncé plus tard une nouvelle suspension du trafic aérien « jusqu’à nouvel ordre » et le transfert des vols vers Misrata, 200 km plus à l’est.
Plus tôt dans la journée, les vols avaient été suspendus durant quelques heures, à la suite de la chute de six roquettes dans le secteur de l’aéroport.
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