L’aspiration de tout pays et la vocation de toute diplomatie performante est de créer les conditions favorables à la paix et aux relations de bon voisinage au niveau de toutes les frontières. Sur la base de ce principe basique en diplomatie, le ministre mauritanien de la Culture, de l’artisanat et porte-parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh, a expliqué l’option de l’ouverture d’un poste frontalier «avec l’Algérie, qui est un pays frère. En fait, la vocation d’une frontière est de demeurer ouverte en permanence. Toutefois, le secteur de passage entre nos deux pays est devenu une zone militaire fermée. Il fallait alors ouvrir un nouveau point de passage qui soit sécurisé et géré de manière réglementaire afin d’assurer le transit des personnes et des biens dans zone particulièrement sensible».
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C'est dans ce cadre que s'inscrit la mise en place d'un poste frontalier, le premier entre les deux pays afin de sécuriser les flux de biens et personnes entre les deux pays.
Ce qui est nécessiare dans cette région. En effet, depuis plusieurs années, les confins frontaliers entre la Mauritanie, l’Algérie et le Mali renvoient l’image «d’un no man's land». Une zone de non-droit dans laquelle prospèrent une infinité d’activités liées au crime transfrontalier (armes, drogues, cigarettes, migrants, terrorists, etc.).
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A la lumière de cette déclaration, on voit nettement que les tenants de la thèse «d’une fermeture prochaine» de la frontière entre le Maroc et la Mauritanie au niveau de Guerguerate, et même d’une concurrence de ce poste en termes de trafic par le point encore virtuel de Tindouf, sont totalement à côté de la réalité.