Mauritanie: le chef de la gendarmerie algérienne à Nouakchott

DR

Le 22/11/2018 à 08h54, mis à jour le 22/11/2018 à 08h56

Le chef d'Etat-Major de la gendarmerie algérienne, le général Ghali Belkecir, accompagné d'une forte délégation, effectue actuellement une visite de travail en Mauritanie. Les détails.

Reliées par une frontière aussi large que poreuse, dans un contexte sous-régional marqué depuis plusieurs années par l’explosion du terrorisme et un crime transfrontalier aux facettes et manifestations multiples, la Mauritanie et l’Algérie veulent renforcer leur coopération sécuritaire.

C’est dans ce cadre qu’il faut situer la visite qu’effectue en ce moment à Nouakchott, le chef d’Etat-Major de la gendarmerie algérienne, le général Ghali Belkecir, à la tête d’une forte délégation. Ce voyage répond à une invitation du chef d’Etat-Major de la gendarmerie mauritanienne, le général Sultan ould Mohamed Assouad.

Nouakchott et Alger cherchent ainsi «à renforcer la coopération entre les gendarmeries des deux pays, à travers l’échange d’expériences dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre le crime transfrontalier organisé», selon l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), un organe du gouvernement.

C’est dans cette perspective que les délégations mauritanienne et algérienne ont tenu une longue séance de travail mardi dernier. Au menu, «un exposé sur les missions des unités de gendarmerie, sécuritaires, de police judiciaire et administratives, en plus des prérogatives militaires qu’elles assument au même titre que les autres corps des forces armées et de sécurité».

Au terme de cette séance, la délégation algérienne a visité des unités militaires dont le Groupement de Sécurité et d’Intervention (GSI).

La République du Mali, qui partage les mêmes confins frontaliers avec la Mauritanie et l’Algérie, est touchée de manière plus dramatique par ces défis sécuritaires.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 22/11/2018 à 08h54, mis à jour le 22/11/2018 à 08h56