Algérie: 450 millions de dollars pour l’usine Hyundai

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Le 28/09/2016 à 12h22, mis à jour le 28/09/2016 à 21h05

Revue de presseL’usine Hyundai du concessionnaire Cima Motors aura une capacité de 100.000 unités. Cette implantation rentre dans le cadre de la politique prônée par l’Etat algérien, obligeant les concessionnaires à investir dans l’industrie automobile avant le 1er janvier 2017.

Kiosque le360 Afrique. Les concessionnaires automobiles algériens affûtent leurs armes au fur et à mesure que le délai de rigueur fixé par le gouvernement s’approche à grand pas. En effet, selon la loi, les concessionnaires automobiles qui n’investiraient pas dans l’industrie automobile perdraient leurs agréments à partir du 1er janvier 2017.

Du coup, Cima Motors, de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, s’est lancé dans la production industrielle de voitures de la marque Hyundai.

Cette unité, implantée à Tiaret et détenue à 100% par Tahkout manufacturing company du groupe Tahkout, aura une capacité de production de 100.000 unités par an. Toutefois, «durant la première année, l’entreprise produira 36.000 unités». La première voiture de la marque Hyundai, montée localement, sortira de cette unité le 1er novembre prochain.

Par ailleurs, en matière d’intégration du contenu local, «le taux d’intégration initial n’est pas précisé, mais celui-ci devrait atteindre 15% au bout de la 3e année d’exercice, avant de passer à 40% lors de la cinquième année», selon le site d’information tsa-algerie.com, citant le concessionnaire.

Il faut aussi souligner qu’au niveau de cette unité seront développés dix modèles du géant automobile sud-coréen.

Toujours selon tsa-algerie.com, «la première voiture Hyundai fabriquée en Algérie sortira de l’usine le 1er novembre prochain».

Et d'ajouter: «Pour un investissement total de 450 millions de dollars, l’usine aura une capacité de production annuelle de 100 000 unités, pour trois lignes de montage».

D’après le site d’information, cette unité sera réalisée sur une aire de 247.000 m2 et disposera d’une piste d’essai aux normes internationales. Elle génèrera quelque 1100 postes de travail, dont 700 directs.

Par Karim Zeidane
Le 28/09/2016 à 12h22, mis à jour le 28/09/2016 à 21h05