Trop dépendante des hydrocarbures, qui représentent plus de 95% de ses exportations et 75% des recettes publiques, l’économie algérienne est loin d’afficher une bonne forme. Le bas niveau du cours du baril de pétrole continue à impacter négativement les principaux indicateurs macro-économiques du pays.
Ainsi, la croissance économique a été globalement faible, en s’établissant à 2,2% en 2017, en recul de 1,1 point par rapport à 2016. La cause de ce ralentissement est liée à l’évolution défavorable du cours des hydrocarbures qui rythme le pouls de l’économie algérienne.
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Quant au déficit commercial, il s’est établi à 16 milliards de dollars. Celui-ci résulte d’une légère baisse des importations, de 49,7 milliards de dollars en 2016 à 48,8 milliards de dollars en 2017, soit une faible contraction malgré les mesures prises pour diminuer la facture. Pour leur part, les exportations ont augmenté de 12,3% à 32,9 milliards de dollars, grâce à l’évolution plus favorable du cours du baril de pétrole en 2017, comparativement à l’année précédente.
Ce déficit commercial a fortement contribué au maintien du déficit de la balance des paiements, estimé à 23,3 milliards de dollars. Conséquence, les réserves du change du pays ont fondu. Elles sont passées de 114,1 milliards de dollars fin 2016 à 97,3 milliards fin 2017.