Ni la répression, ni la suspension des activités universitaires n'ont eu d'effet sur la colère des populations kabyles. Ce jeudi 14 décembre, de nouveaux heurts entre les manifestants et les gendarmes ont conduit à la fermeture de l'autoroute Est-Ouest à hauteur de la commune d'El Esnam, à une dizaine de kilomètres de Bouira. Dans les deux sens, les manifestants déterminés à en découdre avec les forces de l'ordre ont allumé des pneus, empêchant la circulation.
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Aujourd'hui encore, les manifestants ont essayé de marcher pacifiquement dans la ville pour exprimer leur ras-le-bol du traitement réservé aux Amazighs en Algérie. Mais les forces de l'ordre sont intervenues de manière brutale, comme elles le font depuis le début de la semaine. Cette fois, des centaines de manifestants se sont spontanément dirigés vers le principal axe reliant la wilaya de Bouira au reste du pays.
Cette vague de contestation sans précédent dure depuis une dizaine de jours et semble s'intensifier. Elle touche également toutes les grandes villes d'une Kabylie qui réclame plus de reconnaissance de la part d'Alger, voire l'autonomie totale.
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