Des milliers d’Algériens sont sortis, juste après la prière pour le 109e vendredi du Hirak, et le 4e depuis la reprise du mouvement de contestation populaire qui était suspendu à cause de la pandémie du Covid-19.
Lors de cette journée, les manifestants ont scandé leurs slogans habituels, appelant une fois de plus au changement radical du système de gouvernement, auquel s’ajoute désormais celui du rejet des l’élections législatives anticipées du 12 juin avec «Makanche intikhabat maa el Issaba» (Pas d’élections avec les bandes).
A Alger, les manifestants sont sortis en très grand nombre scandant les slogans «Libérez l’Algérie!», «Pour une république démocratique», «Non à la dictature», «Ya Tebboune, si on veut connaître un peuple, il faut bien écouter sa musique», etc.
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Malgré un dispositif impressionnant des forces de l’ordre déployées sur les principales artères de la capitale, notamment celles menant vers le centre ville, les manifestants ont été nombreux à converger vers les lieux devenus les symboles de la contestation populaire: rue Victor Hugo, rue Didouche Mourad, la Grande Poste d’Alger,…
Les manifestations pacifiques se déroulent dans toutes les grandes villes d’Algérie, notamment à Bouira, Tizi Ouzou, Mila, Béjaïa,… A Tizi Ouzou, la pluie n’a pas dissuadé les manifestants sortis en nombre également.
Dans toutes les villes, les Algériens ont tenu à apporter leur soutien et leur solidarité aux sinistrés du séisme qui a frappé la région de Béjaïa.
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A noter que malgré les effets du séisme qui a ébranlé de nombreux bâtiments, les manifestants sont sortis en nombre à Béjaïa aussi pour crier leur ras-le-bol au régime.
Avec ces manifestations, les Algériens font comprendre au régime qu’il ne doit pas compter sur l’usure du mouvement de contestation qui reste vivace, malgré la pandémie du Covid-19 et les risques de contagions.
